Voyage au Solu Khumbu
24-09-02 /01 – Patan - Jiri
Au petit matin nous prenons notre mini bus prés de Dubar square, la plus jolie place de Patan qui en plus d’être belle, est un musée en pleine air. Le mini bus est plein : matériel de cuisine, matériel de camping, nourriture, le cuisinier, un aide cuisinier, un porteur, le guide, nous deux et le chauffeur. La route est bonne jusqu'à Baliphi (60 km goudronnés à la machine, donc sans secousse) c’est une route en lacet avec de très belle vue lorsque les nuages se déchirent. Les 65 km restant, se font sur une route en terre assez chaotique. Il y a beaucoup de bus dans les 2 sens qui vont à des vitesses folles, c’est impressionnant de les voir prendre les tournants et comme il n’ont pas d’amortisseurs on ne sait pas de quel coté ils vont basculer. Mais ça passe… A 5 km de Jiri nous sommes arrêtés à un check point militaire. Les militaires farfouillent dans le coffre arrière. La discussion dure au moins 20 min entre notre guide et les militaires. Nous, nous restons assis dans le minibus, on ne nous demande rien. Nous repartons et demandons ce qui c’est passé dans notre dos. Le guide nous explique pas content qu’ils ont confisqués la cocotte minute. Et sans cocotte minute pour faire le Dalh ce n’est pas facile et comme c’est leur repas matin midi et soir. Donc on est dans le bain, les cocottes minutes servent à confectionner des bombes. Le soir ils retrouveront une cocotte à Jiri.
Il pleut des cordes en arrivant à Jiri et toute la nuit aussi. Donc on mange dans une lodge et on dort aussi. Après manger sous la pluie nous nous promenons dans Jiri et achetons 2 parapluies « good quality » d’après le vendeur. Un ne finira pas le trek quant à l’autre il fera une semaine de plus.25-09-02 /02 - Jiri-Shalayava 1960m.-2360m.-1750m.
Notre guide à organisé tout son petit monde, 5 porteurs le cuisinier et ces 2 aides partent devant et nous trois nous suivons, le temps et mi soleil mi nuage. La plus grande partie du chemin est en terre glaise et comme nous sommes à la fin de la mousson (le responsable de l’agence nous avait dit que la mousson serait terminée) à part les parties utilisées fréquemment le reste du chemin est verdâtre. Il ne faut surtout pas marché sur cette partie qui est une vraie savonnette de plus il ne faut pas frôler les herbes ou feuillages car il y a beaucoup de sangsues. Lors du repas de midi la patronne de la lodge où nous mangeons vient nous voir avec son bébé qui est malade et qui a la langue blanche. Il y a un dispensaire pas très loin. Nous lui demandons d’y aller rapidement. Il faut voir l’air effrayé de cette femme ce que nous comprenons très bien, car une appendicite devient tragique dans ces endroits.
Nous arrivons dans l’après midi à Shalayava ce qui nous permet de nous promener dans le village. On trouve un bon endroit pour planter la tente avec une vue superbe sur le torrent Kimti Kola (largeur 50 m.) et toutes ces collines, les enfants sont heureux il jouent au foot. Le calme du soir arrive et nous passons un bon moment.
A 10 heures du soir, nous sommes réveillés par une pluie battante, ce que nous trouvons sympa quand on se sent protégé. Mais là ce n’est pas le cas, notre tente est une vraie passoire, il faut vite remballer nos affaires et nous allons nous coucher dans la lodge à coté.
26-09-02 /03 - Shalayava- Bhandar
Nous allons voir notre tente et en regardant de plus prés nous voyons qu’effectivement elle est cousu de partout et on découvre qui a fourni ce produit, avec des lettres de 15 cm de haut est inscrit A*a*a*t* (agence de trek Française)…
La matinée est belle mi nuage mi soleil, au repas dans une lodge le temps change, une bruine persistante tombe et nous ne voyons pas à 50 m. . On passe un col avec plein de « restaurant » la vue doit être super par beau temps, nous on ne s’arrête pas (on ne voit rien). La descente se passe sur le qui vive, entre le chemin qui est une vraie patinoire et les sangsues qui on fait leur apparition. On ne les sent pas, elle se gorge de votre sang et quand on les enlève en mettant un peu de tabac dessus (solution instantanée et radicale) l’endroit continue à saigner…
Nous arrivons dans un ensemble de maison tenue par une femme et comme il pleut toujours, nous dormirons sous les toits. C’est propre et on a de la place pour faire sécher nos affaires.
En nous baladant avant le repas (en faisant attention aux sangsues « dzouga » pour les Népalais) Nous faisons connaissance d’une petite jeune fille adorable, qui nous invite chez elle. Nous y retournons le lendemain matin car il veulent nous donner du tchang et nous faisons des photos.
27-09-02 /04 - Bhandar –Goli Gompa
Nous nous levons avec le soleil. Comme prévu après le petit déjeuner nous allons chez la jeune fille. Nous sommes invités à boire du thé et la jeune fille est toute contente de montrer sa chambre personnelle, toute féminine avec son bouquet de fleurs, sur une petite tablette se trouve quelques produits de coquetterie. En redescendant dans la cours ils vont chercher leur 2 chevaux gris qui est leur fierté. Bien entendu en marchant dans l’herbe pour prendre des photos, je récupère quelques sangsues, avec un peu de tabac elles tombent tout de suite.
Nous partons sur une piste presque sèche, après une très belle descente nous arrivons dans une vallée luxuriante de fleurs de toutes sortes. Tous les champs de riz sont d’un vert foncé très soutenu. Après la traversé du torrent sur un beau pont suspendu de 70 m. de portée, nous quittons le grand chemin et grimpons un chemin plus petit et très raide. La fin de la journée fut difficile car nous n’avions plus d’eau à boire le soleil était de plomb et le chemin encore plus raide, enfin nous arrivons sur la crête, à 200 m. sur la droite nous voyons nos porteurs prés d’une belle maison. Dans la petite cour dallée nous nous mettons à l’aise, notre guide arrive avec nos gourdes toutes chaudes. Il a été chercher de l’eau bouillie chez une habitante un peu plus bas. Cette personne lui a appris qu’un groupe de maoïste vient de passer il y a 2 heures. Nous mangeons au 2 ème et dernier étage de cette maison, car le feu se trouve toujours sous les toits sans conduit de fumée. En attendant le repas nous buvons plusieurs thé au lait dans cette atmosphère enfumée où toute la famille de cette maison vie Et nous dormirons au 1er étage dans une grande pièce, un peu tendu quand même par cette information sur les maoïstes
28-09-02 /05 - Goli-Gompa – Ngaur
Cette marche de bon matin sur les crêtes est vraiment réussie, nous apercevons au loin ces collines verdoyantes, mais vers 11 heures le temps se gâte et en quelques minutes, tombe une pluie torrentielle. Nous nous arrêtons au premier hameau traversé au « café du coin ».
La pluie continue de plus belle donc nous dormirons dans cette lodge. Vers 5 heures de l’après midi, lors d’une éclaircie nous allons visité à quelques km., une fromagerie à base de lait de yack . Des centaines fromages de 30 cm. de diamètres par 8 cm. d’épaisseur sont stockés, dans une petite maison sans fenêtre aux murs en pierre. Vraiment nous n’avons rien à leur apprendre sur la technique d’élaboration de ces fromages. A notre retour à la lodge le défilé continue. Il faut dire que la patronne de la lodge fournie du tchang aux personnes des environs. La fabrication est facile, dans un récipient (genre couscoussier en alu) elle laisse macéré de l’orge. Lorsqu’une personne veut du Tchang elle verse cette orge dans une écumoire et tout en faisant coulé de l’eau elle malaxe cet orge d’où sort un liquide blanchâtre.
Les Népalaises sont très minces en générale, mais cette femme qui boit un ou deux verres de tchang à chaque fois qu’une personne vient chercher une bouilloire de tchang, doit avoir le foie dans un drôle d’état et elle est très grosse. Nous verrons dans la soirée la fabrication d’un plat dont ils raffolent. Après avoir épluché des pommes de terre cuite à l’eau elle sont pillées jusqu'à la consistance d’une pâte à pain, pour y arriver ils se passent le creuset en bois où se trouve la pâte et c’est a celui qui tapera le plus fort à l’aide du pilon. Avant les derniers coups de pilon ils saupoudrent la pâte d’une poudre rouge (piment rouge en poudre). Et c’est la régalade, de l’enfant de 4 ans au plus ancien, chacun a un bol plein qu’il déguste avec les doigts…
Nous avons appris que le groupe de maoïstes est passé la nuit précédente. Et qu’ils ont mangés bu du tchang et dormi sans rien payé.29-09-02 /06 - Ngaur- Pike Peak – Taktor
Nous partons de bonne heure, 5 heures du matin, le temps est clair. Le Chemin est boueux, c’est normal avec les pluies d’hier. Le début de la montée se fait dans une forêt profonde avec un chemin bien dégagé, les arbres sont remplacés peu à peu par des arbrisseaux mais nous montons toujours Ah ! petit problème de chemin … notre guide décide et c’est le bon choix car une petite heure encore de marche et nous sommes au Pike et pic. La vue est magnifique, il doit être a peu prés 8 heures et le temps se gâte les sommets disparaissent dans les nuages.
Nous redescendons sur l’autre flanc de la montagne, nous passons dans une forêt de petits arbres très denses mais de 5m. de haut environ. Nous arrivons au col, où se trouve déjà notre équipe. Le soleil est revenu, nous avons une petite heure relaxe avant le repas. Tout au fond de cette vallée nous apercevons l’aéroport de Paphlu, dans la brume de chaleur c’est plutôt une bande de terre claire que nous apercevons. C’est donc sur ce chemin que les maoïstes sont passés avant-hier. Après un bon repas nous partons, mais perpendiculaire à la vallée donc on monte et c’est dur en pleine digestion sous un soleil de plomb. Ouf ! Nous redescendons encore 2 km. Et nous rentrons dans une forêt assez fraîche avec des arbres immenses de plus de 30m. de haut. La descente continue nous traversons des marécages et tombons sur un paté de maisons. L’endroit est vraiment très chouette, notre guide discute avec la patronne d’une lodge.
Il revient en faisant la grimace. Le coin est trop retiré la patronne a peur de nous hébergé. Nous continuons donc de marcher, mais nous sommes maintenant sur un chemin de porteurs.
Tous les 50 m. nous en croisons ils ont des charges qui souvent dépassent beaucoup de leur épaules et il faut donc faire très attention.
Il doit être 5 heures nous arrivons dans un petit village. Nous nous arrêtons dans une lodge où notre cuisinier nous fait un thé et après discussion nous resterons cette nuit dans cette lodge. C’est vraiment sal, le patron est complètement saoul, c’est la femme qui s’occupe de tout sans rien dire. D’autres hommes viennent voir le patron et à chaque fois c’est le tchang qui coule Après un bon repas fait par notre équipe, une petite promenade tous les deux aux alentours et nous allons nous coucher. C’est la pièce à coté du « café » et il y a encore pas mal de bruit. La nuit tombe et vers 10 h. du soir nous entendons du bruit. C’est notre guide qui vient se coucher dans la pièce pour notre sécurité car cet endroit n’est pas très sur. C’est encore une nuit qu’on ne passera pas sous la tente…
30-09-02 / 07 - Taktor-Jumbesi-Mopung01-10-02 / 08 - Mopung- plateau Pare Danda
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03-10-02 / 10 - Plateau Pare Danda - Mopung
04-10-02 / 11 - Mopung - Beni – Phaplu
Rencontre avec les maoistes. Il récupèrent un pain de plastique dans un tas de bois. On nous avait fait la leçon on ne parle que le Français, donc quand ils nous demandent des jumelles on ne comprend rien...
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